Yoga et dépression : un exemple de séance

Yoga_depression

On peut se poser la question : est-il conseillé de faire du yoga quand on souffre de dépression?

La réponse est OUI ! Plus que jamais !

La dépression est une maladie qui nous atteint à plusieurs niveaux de notre être.
Le moral, les pensées, le comportement, la santé vont être impactés.
Ces changements vont modifier le fonctionnement de notre système nerveux autonome, cela va se faire ressentir au niveau digestif, respiratoire, cardiaque, hormonal.

Gary Kraftsow nous explique que « La dépression crée un dérèglement du système sympathique/parasympathique, qui influe la manière dont nous nous sentons, sur ce que nous pensons, et comment nous nous comportons« .

Je connais Gary au travers de ses livres, articles, conférences. Formé au Viniyoga c’est un des pontes du yoga thérapeutique aux USA. J’ai eu la chance de discuter avec certains de ses élèves et enseignants lors d’un voyage à New-York.

Gary propose ici un exemple de pratique de yoga (Les indications sont en anglais, sorry)

Tout comme l’auteur, je conseille de mettre en place une petite routine quotidienne de quelques minutes. Plus que jamais il faut faire SIMPLE mais être REGULIER.

Gardez en tête qu’en yoga il n’existe pas de solution-toute-faite-qui-marche-pour-tout-le monde.
La séance évoquée ici est un exemple de pratique, vous ne risquez pas grand chose mais il se peut que cela ne vous convienne pas, rien ne remplace les conseils d’un professeurs formé.
Je conseillerai toujours de vous mettre au yoga en prenant des cours pendant un certain temps avant de pratiquer de manière autonome. Si, en raison de la dépression, vous ne vous sentez pas le courage d’affronter un cours collectif en salle, privilégiez alors des cours particuliers.

Enfin je terminerai sur une note positive, pour avoir accompagné récemment plusieurs personnes en dépression ou en situation de burn-out, après coup c’est une expérience merveilleuse, et parfois le passage obligé pour un avenir plus en phase avec soi-même.

Bonne pratique et à votre disposition pour tout échange !

Guillaume

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Crédit photo : Yoga international
Sources :
Yogainternational.com

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Le sol est votre ami !

shavasana
Je parle souvent dans mes cours de yoga de l’intérêt d’utiliser régulièrement le sol pour s’asseoir ou s’allonger et je suis récemment tombé sur cet excellent article : Why the ground is your friend (en anglais).
Comme l’auteur de l’article je vois plusieurs avantages à utiliser le sol au quotidien, en voici quelques uns :

1° Prise de conscience du corps
Lorsque vous vous allongez sur le sol, vous ressentez les tensions, les asymétries, l’effet miroir de cette surface plane et dure donne des informations sur ce qui fonctionne ou ne va pas dans le corps. Cet « échange » entre le corps et le sol provoque une prise de conscience qui vide la tête et amène du lâcher prise.

2° Amélioration de votre posture (et donc de votre respiration et votre digestion)
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photo : littlejoanie.com

Une bonne position – assise au sol par exemple – réduit les tensions et les blessures, elle assure aussi au corps un métabolisme et un fonctionnement optimaux. Vous observerez avec un peu d’habitude qu’on respire mieux bien assis au sol, le dos bien droit.
Autre avantage, redressé et conscient de sa posture, on est aussi plus conscient de ce qu’on mange et cela aurait un effet sur le sensation de satiété et la digestion. A tester lors de votre prochaine Sushi party !

3° Assouplissement et renforcement du corps
Les positions assises au sol renforcent la région lombaire, évitent les tensions dans le dos, renforcent les muscles profonds, améliorent la souplesse des genoux, chevilles et hanches. Dans ces postures au sol, les hanches s’ouvrent, les muscles fessiers retrouvent leur fonction.
Cela gomme en partie les effets néfastes de la positions assise sur une chaise ou en voiture.
Pas évident au début mais avec un peu de pratique régulière, les résultats sont frappants.

4° Eviter les chutes (en vieillissant)
chineseLes civilisations qui ont gardé l’habitude de vivre au sol sont beaucoup moins sujettes aux chutes, qui ont des conséquences désastreuses avec l’âge.
Essayez de vous réhabituer à vous accroupir ou vous asseoir au sol, puis vous relever, vous gagnerez en assurance et diminuerez les craintes de perdre l’équilibre.

 

 

 

 

 


5° Allonge votre espérance de vie
🙂
Une étude récente avance l’hypothèse que les personnes capables de passer de la position assise en tailleur (padmasana) à la position debout sans aide extérieure ont une espérance de vie plus longue. Faites (prudemment) le test !

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Sources :
www.huffingtonpost.com
www.centurycitypt.com
www.marksdailyapple.com/
www.mnn.com/health/
www.curejoy.com
www.thealternativedaily.com
European Journal of Preventive Cardiology

Crédit photo : Yoga Studio

J’ai testé pour vous : la respiration consciente / rebirth

J’ai récemment testé la technique du rebirth, dont j’avais entendu parler depuis longtemps. La séance a eu lieu à Lille, guidée de main de maître par la pétillante Mathilde, coach de vie.
Mathilde commence le rendez-vous par un entretien et échange autour d’une problématique de mon choix. Une première heure où on fait donc plutôt travailler l’intellect, l’objectif est d’affiner et de mettre des mots sur le sujet choisi, par un jeu de questions/réponses bienveillantes.
La seconde partie de la séance fait davantage participer le corps et le souffle ; allongé confortablement, avec un rythme respiratoire particulier (proche d’un pranayama viloma en yoga), les idées et concepts évoqués lors de l’entretien prennent une dimension physique. Intéressant quand on trop tendance à intellectualiser, et qu’on ne trouve pas de solutions.
L’expérience est très intéressante et probante. Je pense que j’aurais pu creuser davantage le sujet choisi en me « lâchant » un peu plus .. peut-être pour une prochaine séance !

Mathilde, peux tu nous expliquer en quoi consiste la respiration consciente/rebirth et qui l’a lancée ?

La technique du Rebirth, aussi appelée « Respiration Consciente », a été lancée par Leonard Orr dans les années 60 aux Etats-Unis.
Une bonne tasse de thé à la main, une séance se déroule comme ceci :
– 1 heure d’entretien, pour identifier et lever les blocages inconscients qui nous empêchent d’avancer, d’être pleinement heureux, zen… On peut partir d’une situation contrariante vécue ou de l’envie de changer quelque chose dans sa vie (par exemple : un de mes collègues m’énerve beaucoup, j’ai envie d’être moins affecté par la critique, etc)
– 1 heure de respiration allongée, pour intégrer ces changements de conscience en profondeur, au niveau émotionnel et physique, au-delà du mental (car souvent, nous avons compris les changements mais nous avons du mal à les appliquer).
La séance se finit bien sûr par un temps d’échange sur le vécu de la séance de respiration et un grand sourire aux lèvres 🙂

Dans quels cas cette technique peut s’avérer utile ?

– Lors de contrariétés professionnelles ou personnelles : le Rebirth permet de prendre beaucoup de recul et de se simplifier la vie !
– En cas de souci relationnel : vous apprendrez à vous connaître, vous comprendre et donc à comprendre l’autre
– Si vous aspirez à une « autre vie » et que vous sentez que quelque chose vous bloque
– Pour toute personne qui aspire à être plus sereine et ressentir encore plus de bonheur au quotidien !

Combien de séances sont nécessaires pour observer les effets ?

On sent réellement les effets dès la première séance ! Toute séance permet d’avancer, de se libérer…Si possible, un cycle de 10 séances permet de faire un véritable travail en profondeur, pour changer les habitudes bien ancrées !
Maintenant, il n’y a plus qu’à essayer 🙂

IMG_8843 - lightMathilde Forget
Coach de vie personnelle & professionnelle

Des cours de cirque à la place du sport à l’école !

circus

C’est l’idée lancée et testée depuis 2012 par un délégué à la jeunesse australien qui anime désormais une troupe qui se produit un peu partout.
Initialement pensée pour les aborigènes australiens, Ludo Dumas a commencé à mettre le cirque au programme du collège local, et les effets se ressentent rapidement :
« L’entrainement au cirque requiert de l’entrainement, une répétitions régulière des même tours, et de la concentration. Dans une interview qu’il a donné, il rapporte que les équipes éducatives du collège ont remarqué une augmentation du degré d’attention des élèves.
Auparavant leur capacité d’attention était de 10 minutes. Les élèves sont désormais capable de rester concentrés jusqu’à 2 heures en cours d’anglais et 1h30 en cours de maths.
Le corps enseignant a aussi observé une meilleure estime de soi, respect des autres et une capacité à travailler ensemble. Ces résultats sont attribués aux activités de jonglage et autres acrobaties qui, bien que ludiques, demandent beaucoup d’attention. »

« Des parents ont aussi expliqué s’être tournés vers le cirque pour aider leur enfants dans la gestion d’un large spectre de pathologies : scolioses, troubles de l’attention avec hyperactivité, autisme, problèmes fonctionnels et nerveux, difficultés d’apprentissage, timidité, introversion, troubles de l’humeur et dépression. »

Vous pouvez lire l’article original ici (en anglais) :

Merci à Frodo Santini pour le lien !

Crédit photo : www.npywc.org.au/2014/02/ninja-circus/

Le Modèle Paléo par Mark Sisson

Je souhaitais cette semaine vous parler d’un des livres qui m’a le plus marqué et intéressé ces derniers temps.
Il s’agit de Le modèle Paléo, traduction de l’ouvrage The primal blueprint de Mark Sisson, sorti il y a plusieurs années.
Il m’avait été recommandé récemment mais, pas très convaincu, il m’a fallu être confronté à la nécessité de changements alimentaires pour m’y pencher sérieusement.

L’auteur est un ex-marathonien, qualifié pour les séries olympiques dans les années 80.
Ses recherches sur un mode de vie et une alimentation alternatifs ont commencé quand il est arrivé au constat suivant : lors de ses dernières années de compétition à un niveau mondial, considéré comme un athlète ‘en forme’, il essuyait de plus en plus de pathologies et blessures: ostéoarthrose, tendinites à répétition, infections pulmonaires, etc..

Le « courant Paléo » dont fait partie Mark prône un retour à un mode de vie et une alimentation qui se rapprochent de celui de nos ancêtres du paléolithique à savoir un comportement de chasseur cueilleur, avant l’avènement de l’agriculture et de l’élevage.

L’alimentation

Concernant l’alimentation, le Paléo va à l’encontre des discours d’état type « céréales à tous les repas », « les produits laitiers .. », et des conseils de votre généraliste (pour l’anecdote si ce dernier est de l’ancienne école, il n’a jamais eu un seul cours de nutrition;  je ne l’invente pas, l’un d’entre eux me l’a dit).

Un petit coup d’oeil à la pyramide ‘paléo’ pose tout de suite la tendance:

Paleo-food-pyramid

La base de l’alimentation comprend tout ce qui se chasse, pêche ou cueille, à savoir dans l’ordre: les protéines animales, les graisses saturées, puis les légumes, ensuite les bonnes graisses, végétales et animales (pas toutes), enfin les fruits, tubercules et noix, et pour finir les petits plaisirs (vin rouge, chocolat) et les épices.

Vous remarquerez que le sucre et les céréales ont disparu de la pyramide. Ce modèle peut donc convenir aux personnes intolérantes au gluten ou qui ont dû faire une croix sur le glucose.

Ma naturopathe m’a récemment fait la remarque que mon petit déjeuner ressemblait au modèle paléo. En effet, après avoir abandonné les viennoiseries, pain confiture et céréales, je prends désormais le matin une part de protéines, des légumes ou des fruits, des noix. Et bizarrement, plus de « coup de pompe » une heure après !

Là où je reste un peu sur ma faim concernant le livre (sans jeu de mot) est qu’il ne propose pas beaucoup d’alternatives pour les personnes qui mangent peu ou pas de protéines animales (pour des raisons éthiques, écologiques, financières ou de santé).

Il vous revient dès lors de vous renseigner sur les aliments végétaux qui apportent un bon apport en protéines. De même, si on suit à la lettre les préconisations du livre, les protéines animales sont présentes à tous les repas, ce qui d’après moi a tendance à acidifier l’organisme et, à long terme, n’est pas très écologique.

L’activité physique

Premier point sur lequel je m’y retrouve concernant l’activité physique / sportive, je pense comme l’auteur que l’activité physique à forte dose et haute intensité relève plus de la pathologie que de l’état de ‘forme’.
J’ai réalisé, pour avoir fait quelques années de compétition, que le sportif est la plupart du temps surentraîné et sujet à des séquelles physiques et traumatismes dus aux efforts répétés et prolongés.
De même, le sport de compétition en équipe, même s’il a des aspects positifs (discipline, confiance en soi, lien social, etc) impose un cadre rigide et des horaires d’entraînements fixes, et ce quelque soit votre état de forme ou votre niveau d’énergie.
Enfin j’ai remarqué que le sport à haute dose demande du ‘combustible’, que beaucoup de personnes prennent sous forme de sucres lents, qui génèrent des fluctuations de la glycémie, des fringales, et donnent envie de re-manger, d’où prise de poids alors qu’on s’entraîne, etc. Tout cela je l’ai vécu, et le livre en parle.

La devise de Mark : Bougez, courez, soulevez !
Si c’est en pleine nature et pieds nus, c’est encore mieux !

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A quoi ressemble une semaine « Paléo » :
– 2 à 5 heures d’activité physique à une allure très modérée (marche, vélo, escalier)
– 2 séances par semaine de 30 min d’exercices physiques simples mais intenses
– Quelques sprints tous les 10 jours.

L’auteur encourage à faire ces exercices dans un état d’esprit ludique, avec beaucoup de spontanéité et créativité !
Pas envie d’y aller aujourd’hui ? Ne faites rien. Vous débordez d’énergie ? Ajoutez-en un peu.
Ce qui me plait : des enchaînements simples, des séances courtes, et surtout : l’écoute de son corps et de ses sensations !
fitlife

Les quelques exercices et enchaînements de base (on parle ici d’EPM : mouvements paléo essentiels tels que pompes, flexions ou tractions)  peuvent se faire n’importe où et sans matériel.

EPM-paleo

Hygiène de vie

Plus qu’un régime, le mode de vie paléo est vraiment global et, chose intéressante, l’auteur insiste aussi sur l’importance d’une vie équilibrée entre alimentation, activité physique, sommeil (comme moi, l’auteur est un partisan convaincu de la micro-sieste de 20-30min), jeu et même exposition raisonnée au soleil.

En conclusion

Je trouve que ce livre est une vraie bouffée d’air frais, dans le sens où il propose une alternative aux discours habituels, certes à la sauce américaine, mais je pense qu’il est bon de piocher quelques trucs ici et là.
Les principaux intérêts que j’y vois sont une prise de conscience de notre manque d’exercice physique, une façon ludique de se remettre à bouger, à acheter ou faire pousser local, à cuisiner et manger plus sainement, en écoutant les réactions de notre organisme.

Les plus :
– Ouvrage accessible à tous
– Un livre qui incite à du ‘mieux’ plutôt qu’à du ‘plus’.
– La démarche est globale

Les moins :
– Certains passages peuvent être un peu techniques pour le grand public (tout le monde n’est pas biologiste moléculaire)
– Manque des propositions pour les personnes qui seraient tentées par le modèle et qui ne mangent pas ou peu de viande/poisson.
– L’accent n’est pas assez mis sur la reprise progressive d’une activité physique et sur l’échauffement préalable aux séances de sprint.

Le livre coûte environ 20€ et se vend un peu partout ainsi que sur Amazon : Le modèle paléo (lien affilié)

Adepte du paléo ou sceptique ? Votre avis m’intéresse !

Crédits photos :
www.paleohacks.com
www.paleoista.com
fitlifeproject.com

 

La préparation aux examens grâce aux techniques de Yoga

bac-yogaLe passage d’un examen (Baccalauréat, concours d’entrée, rattrapage) ressemble à une finale de Roland Garros !
La technique (les connaissances), l’entrainement régulier (les révisions), l’hygiène de vie (alimentation et le sommeil) sont essentiels.
Le dernier point qui fera du jour J une réussite est la gestion du mental et des émotions.
On a beau s’être préparé/entraîné toute l’année, il faut être bon le jour de l’épreuve et ne pas se laisser submerger par le stress de l’enjeu.

Le yoga est une discipline idéale dans ces périodes stressantes d’examen, il permet de tempérer et maîtriser les émotions et la peur, grâce à des techniques simples à réaliser, accessibles à tous et que vous pourrez re faire par vous même, avant et pendant l’épreuve !

« Le yoga est l’arrêt des perturbations du mental »

Je vous propose, au travers de cours particuliers de yoga* en 1 ou plusieurs séances, de découvrir des techniques pour apprendre à :
– Travailler la confiance en soi
– Bien respirer pour calmer les émotions
– Prendre conscience du corps, le redresser et l’ouvrir
– Se focaliser et porter toute l’attention sur l’instant présent
– Faire des petits breaks essentiels pendant les révisions ou entre les examens

Contactez-moi pour toute question, renseignement sur les cours ou les tarifs.

Guillaume Ducrot
Professeur certifié de yoga Viniyoga et formé aux techniques de yoga dans l’éducation auprès du RYE

* Il est possible d’organiser des cours en petits groupes.
Nota : l’âge minimum requis pour les cours est de 18 ans

Crédit photo : www.atlantico.fr

Se soigner autrement, reportage et débat sur France 5

Il est assez rare qu’une chaîne de télévision sorte un reportage traitant des pratiques et médecines alternatives sans les tourner en dérision ou tirer dessus à boulet rouge.
J’ai apprécié celui-ci, ainsi que le débat qui s’en est suivi, car il offre un discours plutôt apaisé et les 2 ‘camps’ (Médecines conventionnelle et alternative) qui sont parfois extrêmement opposés discutent enfin, d’accord sur le fait que ces approches se complètent, pour le plus grand bien du patient.
Il est de plus très didactique et explique simplement les différentes disciplines, ainsi que les ponts qui existent entre elles (Qi et Prana, similarités entre médecines chinoise et ayurveda).

Les 4 citations que je retiendrai de ce documentaire et de l’échange :

« Le but c’est de retrouver la fluidité de quand on était gamin« . Un professeur de Qi gong en hôpital.

« Arrêter de mettre en conflit médecine conventionnelle et médecines alternatives, et plutôt travailler l’alliance des 2« . Une cancérologue

« La meilleur définition de la santé est celle de l’OMS en 1948, c’est la santé du corps, la santé de l’esprit, et la santé de la relation« . Professeur Joyeux.

« On sait ce qu’est un organe malade, mais il faudrait qu’on apprenne à la fac ce qu’est un sujet malade« . Un médecin, lors du débat qui a suivi le documentaire.

Ce reportage est disponible gratuitement en Replay pendant 7 jours sur le site de France 5, prochaine re diffusion le 12 juin.

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Et vous, qu’utilisez-vous pour vous soigner autrement ?
Dites moi ce que vous en pensez, vos commentaires sont les bienvenus !

Sans gluten : un peu de tolérance envers les intolérants !

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Cela fait 4 mois que j’ai supprimé le gluten de mon alimentation suite à des examens et analyses sérologiques, après une année chargée en allergies de tout type, vraisemblablement dues à des intolérances alimentaires. Le résultat est assez impressionnant.
Du point de vue de l’Afdiag, de la médecine conventionnelle, des gastro entérologues français, de la presse et des médias, je suis identifié comme … rien du tout.
En effet, en France, soit on est coeliaque ou allergique, soit on est « rien ».

Nos amis anglo-saxons et notamment américains, qui sont bien plus en avance que les français sur le sujet, reconnaissent davantage les différents niveaux de réaction au gluten.
On parle en effet aux USA de sensibilité, hypersensibilité au gluten, et depuis quelques années de NCGS (Non Celiac Gluten Sensitivity).
Les dernières études sur le sujet démontrent que les symptômes peuvent être exactement similaire, à la différence que la maladie coeliaque est une maladie auto-immune, qui détruit progressivement les villosités de l’intestin.

« L’intolérance au gluten est une maladie où les personnes présentent des symptômes liés au contact avec le gluten, qui ne se distinguent peut-être pas de la maladie coeliaque, mais ne causent pas de lésions de l’intestin » Docteur Daniel Leffler.

La question de la perméabilité intestinale semblait longtemps réservée à la maladie coeliaque (étude de 2011) mais les dernières recherches prouvent que les 2 pathologies sont concernées pas la perméabilité et que le gluten rend l’intestin perméable chez tout le monde.

Pour mieux comprendre

– Le gluten, c’est quoi ?

Gluten _AboutLe gluten est un composé protéique issu du lavage à l’eau d’une farine de céréales telle que le blé. Il est composé de plusieurs protéines dont les principales sont la gliadine et la gluténine.
Pour des raisons de rendement, la teneur en gluten des céréales actuelles (surtout le blé) a fortement augmenté à force de croisement et sélections lors des 50 dernières années.
Excellent liant, le gluten est désormais présent dans la plupart des préparations industrielles (gâteaux, biscuits, chocolat) et parfois là où on ne l’attend pas (charcuterie, médicaments, boissons, infusions, lait infantile).
Vous le trouverez parfois sur les étiquettes sous les appellations : dextrose, amidon, malt, épaississant, etc.

La sensibilité, hypersensibilité ou Intolérance (non coeliaque)

Si vous observez depuis longtemps des symptômes gastro-intestinaux tels que ballonnements, constipation, gêne abdominale mais aussi des manifestations neurologiques, migraines, fatigue chronique, anxiété, dépression, sans en trouver la cause et après avoir écarté d’autres pathologies, il est envisageable de se pencher sur la question du gluten. En cas du suspicion, il va falloir passer par des analyses.
Ne comptez pas sur votre généraliste, à moins qu’il ait déjà été confronté à ce cas, pour détecter la pathologie, orientez-vous plutôt vers un homéopathe ou naturopathe.

Quand les examens sanguins n’ont pas révélé d’anticorps anti-transglutaminase IgA, la maladie coeliaque est écartée. Les résultats peuvent montrer une présence d’anti-corps anti gliadine (mon cas), qui confirme une sensibilité.

La maladie coeliaque

Il s’agit d’une maladie auto immune, causée par l’ingestion de gluten. Elle provoque une forte atrophie des villosités de l’intestin, et une inflammation, entraînant de nombreux troubles et douleurs gastro-intestinaux, une malabsorption des nutriments, vitamines et minéraux.
Des tests sanguins servent à la détecter via l’analyse du taux d’anticorps IgA dirigés contre la transglutaminase. Si le test est positif il est complété d’un examen endoscopique pour confirmer le diagnostic.
Le diagnostic est parfois long à établir (en moyenne 9 ans aux USA, 12 ans au Canada) car la pathologie est peu connue.

L’allergie au gluten

Dès l’ingestion de gluten, la personne manifeste de suite des symptômes tels qu’un oedème de Quincke, éruptions cutanées, qui surviennent souvent pendant un effort physique.

Mode (et mythes)

sans-gluPas une semaine ne passe sans lire ici et là des magazines ou blogs qui vantent les mérites du « régime sans gluten », sous des prétextes de santé, beauté et minceur.
Les stars s’y mettent, l’industrie suit, et puis de plus en plus de monde s’y colle, tout comme on se mettait il y’a quelques année au régime DU*** ou au régime pamplemousse, avec tous les risques qu’entraîne l’éviction d’un aliment ..
Au passage, les détracteurs mettent dans le même panier les personnes diagnostiquées ou coeliaques ou  intolérantes, et ces dernières passent pour snobs ou orthorexiques.
Le phénomène génère aussi quelques fantasmes, au Royaume-unis, 20% de la population pense être coeliaques alors que la proportion de personnes atteintes est de 1 à 2% comme en France.

En conclusion

Pourquoi je parle de tolérance dans le titre ? Parce que je pense qu’il faut respecter les personnes qui ont fait des choix concernant leur alimentation. Le choix leur a parfois été imposé. Personnellement j’adore manger une tranche de pain, une pizza ou boire une bonne bière de temps en temps (surtout si elle est brassée par mon frère 🙂 ) mais je sais qu’en cas d’écart, les jours qui suivent vont être terribles.
Et quand bien même une personne souhaiterait prendre telle ou telle direction alimentaire, qui n’engage qu’elle, par conviction, éthique ou toute raison qui lui permette d’être en phase avec elle même, dans la mesure où le choix est mûri,  je trouve sage de le respecter.
Ce que je retiens de ces changements ? Surtout des points positifs, cela m’a amené à encore plus cuisiner moi-même, découvrir de nouveaux aliments, à lire dans le détail les étiquettes des produits, à privilégier les aliments non transformés, bios quand cela vaut le coup, sinon de proximité, et à mieux me connaitre.
Et non, cela ne nuit pas à la sociabilité, à aucun moment cela ne m’a empêché de sortir au restaurant, de me faire inviter ou de recevoir.
Désormais c’est devenu un réflexe de demander aux convives s’il y’a des choses qu’ils ne mangent pas. Sans faire de chichi ni de menu exclusif.

Bon appétit ! Vos commentaires et réactions sont les bienvenus. !

Guillaume

Sources :
www.celiac.com/
www.passeportsante.net
www.afdiag.fr
www.homeophyto.com
www.entrepatients.net
www.huffingtonpost.fr/sz-berg/maladie-coeliaque-gluten_b_1889187.html
www.thierrysouccar.com/
www.perten.com/fr/Produits/Glutomatic/A-propos-du-gluten/
www.celiaccentral.org/non-celiac-gluten-sensitivity/introduction-and-definitions/

Cultiver la pleine conscience pour vous aider à dormir

Cela fait des années que j’entends des élèves me dire qu’ils dorment beaucoup mieux le soir de leur cours de Yoga (lire : 4 postures de yoga pour mieux dormir), et je suis tombé sur cet article que je trouve très intéressant.
A vous de trouver la technique qui vous convient !
Texte traduit de l’anglais par l’agenceT4Trad

Titre original : Cultivating Mindfulness to Help Sleep

Parler de l’état de pleine conscience – et sa capacité à améliorer la santé et le bien-être -semble être monnaie courante de nos jours. De la réduction du stress, à la pratique du sport en passant par l’alimentation et la gestion du poids, les pratiques de pleine conscience sont de plus en plus reconnues pour leurs bienfaits thérapeutiques.
Un autre avantage de la pleine conscience? La pratiquer peut aussi améliorer le sommeil.

PrioTime

Commençons tout d’abord par définir ce qu’est la pleine conscience. Il s’agit d’une pratique qui consiste à concentrer son attention et sa conscience sur le moment présent. Dans un état de pleine conscience, nous nous autorisons à être conscient de chaque pensée, sentiment, expérience physique qui se passent, ainsi qu’à avoir conscience de l’environnement qui nous entoure. Cette prise de conscience d’instant en instant est accompagnée d’une assertion de non-jugement de toutes les pensées et de tous les sentiments. Lorsque nous pratiquons la pleine conscience, nous acceptons toutes les pensées et les sentiments comme ils vont et viennent, sans les juger ni les critiquer et sans même nous juger ou nous critiquer de les avoir eus. Dans un état de pleine conscience, avec notre attention portée sur le moment présent, nous ne regardons ni devant ni derrière nous. Nous n’anticipons pas ce qu’il va se produire dans le futur et nous ne revivons pas le passé.

Les origines de la pleine conscience remontent à des milliers d’années dans la philosophie orientale et la pratique religieuse. La méditation de pleine conscience est un élément de base du bouddhisme. Au cours des dernières décennies, de nombreuses idées et pratiques de traditions orientales ont été introduites et acceptées dans la culture occidentale. Le yoga est une de ces pratiques. La pleine conscience en est une autre.

La pleine conscience comme thérapie pour la santé physique et mentale a été de plus en plus utilisée par les cliniciens et étudiée par les scientifiques. Un important corpus de recherche montre que la pleine conscience peut avoir des bienfaits importants sur la santé mentale et physique, ainsi que sur le fonctionnement quotidien et la performance. Des études ont démontré que la pleine conscience peut améliorer la fonction du système immunitaire, peut réduire le stress, et peut être efficace dans le traitement de la dépression – peut-être même aussi efficace que les anti-dépresseurs. La pleine conscience a montré qu’elle pouvait aider à stimuler la perte de poids, et peut augmenter la probabilité de suivre un programme sportif régulier.

La pleine conscience s’est également montrée efficace pour aider à améliorer le sommeil, y compris pour aider à réduire les symptômes de l’insomnie et autres troubles du sommeil, ainsi qu’à réduire la fatigue quotidienne. La pleine conscience, d’après les recherches, peut aussi aider à soulager l’un des obstacles principaux au sommeil: les soucis.

Quiconque a connu la frustration de l’insomnie – ou même de façon occasionnelle, la difficulté à s’endormir – sait qu’il peut s’avérer extrêmement difficile de s’endormir lorsqu’on est inquiet. Les inquiétudes peuvent interférer avec votre capacité à s’endormir et aussi à rester endormi, vous conduisant à vous réveiller souvent pendant la nuit ou à vous réveiller très tôt le matin. Ce sont également des symptômes cachés de l’insomnie. Les difficultés à dormir peuvent également apporter des soucis qui concernent le sommeil lui-même.
En complément des angoisses de la vie quotidienne s’ajoutent les soucis liés au sommeil, comme par exemple, combien de temps va-t-il me falloir pour m’endormir? Combien d’heures de sommeil vais-je – ou ne vais-je pas – avoir cette nuit? Comment vais-je me sentir demain? La thérapie de pleine conscience s’est montrée efficace dans l’amélioration des problèmes de sommeil qui se produisent en raison de l’anxiété.

La thérapie de pleine conscience pour améliorer le sommeil et soulager les symptômes de l’insomnie ou d’autres troubles du sommeil peuvent impliquer un certain nombre de techniques différentes, y compris la méditation, des mouvements et des exercices de respiration, la restriction de sommeil et la privation sensorielle. D’une manière générale, utiliser la pleine conscience pour améliorer le sommeil implique le développement de la conscience mentale et physique de l’instant, qui à son tour peut aider à ajuster les comportements et les réactions émotionnelles de manière à rendre le sommeil plus facile et plus reposant.

goodtherapyorgUne nouvelle étude met en lumière certains des avantages que peuvent avoir la pleine conscience sur le sommeil, à la fois dans l’amélioration de la qualité du sommeil et dans la réduction de certains effets négatifs de mauvais sommeil. Les scientifiques de l’USC et UCLA ont étudié l’efficacité de la thérapie de la pleine conscience pour traiter les troubles du sommeil chez les personnes âgées. Avec l’âge viennent souvent une diminution des capacités auditives et davantage de troubles du sommeil. Les personnes âgées sont plus susceptibles de souffrir d’insomnie et d’autres troubles du sommeil, ainsi que de la fatigue quotidienne et de l’épuisement qui accompagnent souvent les problèmes de sommeil.

L’étude a inclus 49 hommes et femmes de plus de 55 ans. L’âge moyen du groupe était un peu supérieur à 66 ans. Tous les participants éprouvaient des niveaux modérés de troubles du sommeil. Les chercheurs ont divisé les participants au hasard en deux groupes. Chaque groupe a passé six semaines à recevoir le traitement et les conseils visant à améliorer leurs problèmes de sommeil. Un groupe a suivi un cours hebdomadaire de pratiques de sensibilisation à la pleine conscience, incluant de la méditation, des mouvements, et d’autres pratiques quotidiennes de pleine conscience. L’autre groupe a assisté à un cours hebdomadaire d’enseignement de l’hygiène du sommeil, incluant des informations sur les problèmes de sommeil ainsi que des techniques de réduction du stress et de relaxation.

Au bout de six semaines, les chercheurs ont réévalué la qualité du sommeil de tous les participants. Le groupe sensibilisé à la pleine conscience a montré une amélioration significative par rapport au groupe sensibilisé à l’hygiène du sommeil ; leurs résultats de qualité de sommeil ont pratiquement doublé, en moyenne. Les personnes qui ont reçu les conseils sur la pleine conscience ont également remarqué de grandes améliorations de leurs symptômes d’insomnie, ainsi que des symptômes de la dépression et des niveaux de fatigue durant la journée.

Ce n’était qu’une petite étude, mais elle est en phase avec d’autres recherches qui prouvent l’efficacité de la pleine conscience – soit seule, soit en complément d’autres traitements, incluant la thérapie cognitivo-comportementale – dans le traitement de l’insomnie et autres troubles du sommeil. Comme forme de thérapie du sommeil, il y a beaucoup de choses à retenir de cette pratique. Les pratiques de pleine conscience sont généralement faciles à apprendre, et peuvent être pratiquées à un coût relativement faible. La pleine conscience adopte une approche douce et naturelle de la gestion et l’amélioration du sommeil, ce qui la rend possible pour la plupart des gens, quel que soit leur âge ou leur condition physique. Et comme l’indique la recherche, pratiquer la pleine conscience est bénéfique pour la santé dans son intégralité. Une personne en meilleure santé est susceptible de mieux dormir, et mieux dormir vous aidera à être en meilleure santé.
Explorer la pratique de pleine conscience ne nécessite aucune appartenance religieuse ni aucune conviction philosophique. C’est une méthode douce, simple et pratique de prêter attention à ce qui nous entoure- une méthode qui peut offrir des avantages certains pour nos vies éveillées le jour et endormies la nuit.

Faites de beaux rêves,

Michael J. Breus, Ph.D.
The Sleep Doctor
www.thesleepdoctor.com

Texte traduit de l’anglais par T4Trad

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Crédit photo : www.priotime.com / www.goodtherapy.org

Préparer sa prise de parole en public avec le Yoga

prise-parole

La prise de parole, que ce soit dans la sphère privée ou en milieu professionnel, est souvent un challenge pour la majorité d’entre nous.

Je vous propose cette semaine une petite séance de yoga (5-10min) à faire en préparation d’une prise de parole en public.
Nous n’aborderons pas ici la technique de la prise de parole mais plutôt la mise en condition, l’ancrage et la gestion des émotions au travers de 4 postures simples, la montagne (Tadasana), la chaise (Ardha-Utkatasana), l’étirement postérieur debout (Uttanasana), le guerrier (Virabhadrasana), ainsi qu’un pranayama (Nadi Shodana) et un exercice de mudras (Ganesha Mudra).

Vous pouvez en Visionner ici la vidéo (réalisée en collaboration avec Arnaud Le Louette, coach chez A2L Conseil à Lille) et télécharger la Fiche Pratique pour pouvoir l’emmener partout avec vous.

Nota : pour des raisons de pédagogie et de style éditorial la séance de yoga a été entre coupée d’explications ; il bien sûr conseillé de pratiquer les enchaînements ainsi que l’exercice respiratoire les uns après les autres, concentré(e) et dans le calme. Prenez un petit temps d’observation entre chaque posture/enchaînement.

Bonne pratique, et si vous avez une prise de parole en vue, faites moi part de votre expérience et de vos questions !

Guillaume

Crédit photo : Huffington Post