Programme des cours de yoga 2021-2022

J’aurai le plaisir de vous retrouver ou de faire votre connaissance à partir du 6 septembre pour les cours particuliers à domicile, à partir du 13 pour les cours collectifs en salle et les cours en entreprise.

Voici le programme des cours*  :

Lundi
matinée : cours particuliers
18h30 – 19h30 : Croix (59) Cours collectif – Equilibre et harmonie – MJC de Croix
19h30 – 20h30 : Croix (59) Cours collectif – Equilibre et harmonie – MJC de Croix

Mardi
8h30 – 9h30 : cours particulier régulier
19h15 – 20h15 : cours particulier régulier

Mercredi
programme in progress

Jeudi
8h30-9h30 : cours particulier régulier
10h – 11h – Croix (59) Cours collectif – Douceur et détente Yin yoga – relaxation – MJC de Croix
18h30 – 19h30 – Croix (59) Cours collectif – Initiation aux bases du yoga – MJC de Croix
19h30 – 20h30 – Croix (59) Cours collectif – Yoga dynamique – MJC de Croix

Vendredi
10h-11h – Mons en Baroeul (59) Cours collectif. Association Yogala. Pas de cours pendant les vacances scolaires.
14h00-15h00 : cours en entreprise
15h00-16h00 : cours en entreprise

Nouveauté : possibilité de cours particuliers et cours de paddle yoga à Gravelines !

De nouveaux cours sont susceptibles de voir le jour courant septembre.

Contactez-moi pour toute question ou inscription sur ces cours ou sur les cours particuliers à domicile ou collectifs en entreprise.

A bientôt !

Guillaume

* Les cours particuliers n’apparaissent pas dans le planning

Service d’urgences, Yamas et Niyamas

Il y a 2 jours j’ai été admis aux urgences pour un truc spectaculaire mais bénin. Rassurez-vous, tout va bien :-).

Rester allongé plusieurs heures dans le noir, accroché à une perfusion, laisse du temps pour faire le point.

Je me suis amusé à le faire au travers des Yamas et Niyamas* du yoga (règles de vie en société et disciplines personnelles – pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, un super article ici).

Le retour des beaux jours et le planning chargé des mois de mai-juin m’ont peut-être amenés à un trop plein d’activité, une envie d’en faire plus, plus de rencontres, plus de don de soi, de voyages, manque de Modération.
Une partie de ces activités valaient le coup, d’autres pour lesquelles j’avais quelques doutes, un peu moins.
Première leçon : prendre régulièrement le temps et les bonnes dispositions pour écouter la petite voix à l’intérieur qui dit : est-ce que ça vaut vraiment le coup ? As-tu vraiment besoin de ça ?
Parfois difficile pour un Vata (constitution « air » en Ayurveda) comme moi de tenir en place quand tout tourne autour, quand les sollicitations se multiplient.
On a beau passer du temps à l’Étude et la Connaissance de soi, force est de constater qu’on répète parfois les mêmes erreurs.
Les textes anciens du yoga en parlent, en précisant que n’importe quel pratiquant du yoga va s’améliorer à force de Pratique régulière et engagée mais n’est pas à l’abri d’une rechute de temps en temps : rassurant, même à notre petit niveau !
« Les retours en arrière et régressions sont courants, même et surtout chez les yogis les plus avancés » (Yoga sutras )
J’ai donc décidé d’en faire moins, de m’écouter davantage, de ré-introduire les pauses et les massages. La sieste, les repas au calme et le contact avec la nature faisant déjà partie de mes bonnes habitudes.
Ce tourbillon d’activités a sûrement conduit à un petit relâchement quand à la Non-violence et au Respect du corps et à son équilibre. Le corps qui montre par moment ses limites, une bonne leçon pour garder en tête à la fois l’attention à lui porter, et le Détachement à entretenir sainement vis à vis de ce bel outil.
Détachement aussi vis à vis de toutes les futilités de la vie, dans l’épreuve les priorités de vie sont plus évidentes. Reste à trouver comment les garder à l’esprit sans avoir à passer par là.
L’Écoute de soi a aussi été mise à rude épreuve ces derniers temps : combien de sollicitations acceptées pour rendre service, pour faire plaisir, alors qu’on a pas l’énergie nécessaire? Je m’étais bien amélioré sur ce point pendant un moment, il y a eu du relâchement.
De même, reprendre les bonne habitudes d’Honnêteté vis à vis de soi-même, être plus vrai et savoir dire « Non ». Certains se reconnaissent ?
Belle expérience de lâcher-prise aussi de remettre temporairement sa santé entre les mains d’autres personnes, ou à Quelque chose qui nous dépasse, et faire confiance !
Enfin je terminerai sur une note de Contentement : nous avons la chance de vivre dans un pays où une ambulance dernier cri vient vous chercher chez vous pour vous amener dans un hôpital en super état au milieu de la nuit, vous êtes pris en charge par des personnes Bienveillantes et compétentes, les soins sont gratuits !

Cette anecdote vous parle ? N’hésitez pas à partager en commentaire vos prises de conscience, réussites et axes de progrès.

Prenez soin de vous 🙂

Guillaume
* les Yamas et Niyamas sont en italique dans le texte

Gran Canaria côté nature : le grand Ouest

Mis en avant

Fuente de azulejos Gran Canaria
Fuente de azulejos – GC200 – Mogan

Février 2019, nous avons décidé de visiter Gran Canaria en mode léger et dans un esprit slow travel : poser ses valises à un endroit, rester plus longtemps dans un même lieu pour y vivre au rythme local, s’imprégner de l’endroit, de l’ambiance et des coutumes, échanger avec les locaux, beaucoup d’improvisation et avec un budget limité.

Après environ 4 heures de vol depuis Ostende (Belgique), l’atterrissage se fait à l’aéroport de Telde (LPA) dans l’est de l’île- et non à Las Palmas, chef lieu de l’île – comme ont pourrait s’y attendre. Pour plus de liberté, nous avons opté pour une voiture de location.
Si vous souhaitez rejoindre l’ouest de l’île vous aurez le choix entre le passage par le Nord ou le Sud. Je conseillerais l’option Sud (direction Maspalomas) si vous êtes un peu fatigué par le voyage, la fin du trajet par le Nord demande à être bien réveillé, en effet la dernière heure de trajet se fait dans des serpentins à flanc de falaise.

Location de voiture : je conseille la compagnie Cicar (je n’ai pas de commission), société locale canarienne, 3 voyages aux Canaries et jamais de soucis. Voiture propre, pas de surprises, tarifs compétitifs (compter 105€/sem pour une citadine).

Après 2 heures de route, entre coupés de pauses pour admirer le paysage incroyable sous le soleil de fin de journée, mes fils (10 et 12 ans) et moi arrivons dans le petit village de La Aldea de San Nicolas, point de départ idéal pour papillonner dans l’ouest.

Nous avons décidé de bouger un jour sur 2, au fil des envies du jour et de la météo, et de profiter du village et de ses environs entre deux.

depuis le Mirador del BalconLa vue des falaises

En route vers Agaete / Puerto de las Nieves
Au départ de la Aldea de San Nicolas, l’autoroute GC2 vous emmène tranquillement vers le Nord. N’hésitez pas à prendre la sortie Anden Verde afin de vous rendre sur le Mirador del Balcon. Il s’agit d’un promontoire à partir duquel vous avez une vue incroyable sur les falaises proches.
Sur les bords de la petite route qui y amène on peut observer une impressionnante variété de sols volcaniques et si vous cherchez bien, vous tomberez peut-être sur des orchidées sauvages.
Face au Balcon vous pourrez apercevoir l’île de Ténérife et son pic le Teide. Entre les 2 îles se trouve une fosse abyssale de 2500m de profondeur !

La vue depuis El Balcon – à l’horizon à droite, la ville d’Agaete
au plus près des couches volcaniques
La route vers Agaete

Reprenez ensuite l’autoroute, celle-ci s’arrête pour se transformer en une petite route en bord de falaise surnommée la route aux 365 virages. C’est parti pour 1h de lacets en bord de falaise. Les locaux l’appellent la plus belle mais la plus dangereuse route de l’île.

Agaete – vue du port et du « Dedo de Dios »
Sur la route du retour, des lacets à n’en plus finir et une végétation changeante

Le principal attrait d’Agaete réside dans la formation naturelle appelée Dedo de Dios, qui représentait un pic rocheux qui a succombé a une tempête tropicale en 2005. Il n’en reste que la base. La ville est remarquable par ses petites maisons blanc/bleu et la vie active autour de son port.

La route des Lacs
Sur une île où il ne pleut que quelques jours par an, on peut se demander d’où vient l’eau courante, d’autant plus que les stations de désalinisation sont rares.
La réponse se trouve dans les hauteurs et nous avons choisi de passer une demi journée à suivre la route des lacs.
Le départ se fait depuis la Aldea via la toute petite route GC-210 (attention cette route est parfois fermée à cause d’éboulements) qui serpente entre 2 flancs de montagnes. Ici on conduit parfois sans savoir ce qu’il y a au prochain virage, n’hésitez pas à klaxonner pour annoncer votre venue.
Il est possible de faire la route des lacs en randonnée pédestre.
C’est intéressant de faire des pauses pour profiter de la vue, des édifices volcaniques, de la végétation ou des nombreuses grottes.
Les lacs rencontrés ont chacun leur histoire, leur charme et leur forme.
En poursuivant la GC-210 on arrive au site d’Artenara, que nous visiterons une prochaine fois.
Ce trajet était le préféré des enfants !

Route dangereuse, circulez avec précaution 🙂

 

La adlea de San Nicolas et ses environs

Le village de la Aldea de San Nicolas est un petit village d’agriculteurs (banane) et de pêcheurs qui compte 7000 habitants. L’extrême centre ville vaut le détour, on y trouve quelques maisons typiques et rues colorées où il fait bon s’arrêter.
La ville est ses alentours sont un point de départ de multiples randonnées et un point de ravitaillement des cyclistes de l’île.
En remontant vers le Nord, on arrive rapidement au superbe Parc naturel de Tamadaba.

Vue du bout de la digue en direction de la plage de Guï-Guï
Petite plage accessible après 30 min de marche depuis le port de la Aldea – cette plage était le port historique de la ville il y’a quelques siècles
Playa de la Niña
Courte rando pour revenir de la plage
le port de la Aldea de San Nicolas
Le paisible centre du village avec son kiosque typique
Voici ce que vous pourrez manger pour 5 euros en dehors des zones touristiques !

Gastronomie locale
Le patrimoine gastronomique de l’île est très riche. On trouve des plats canariens tels que les « papas arugadas », petites pommes de terre cuites dans l’eau salée et servies avec leur sauce mojo verde ou rojo (sauce verte ou rouge).
Très local et à goûter, le « gofio », farine de plusieurs céréales (fabriquée pendants des siècles dans les petits moulins qui existent encore et son jumelés à une pièce de torréfaction) qui est utilisée dans les soupes, potages, galettes ou encore desserts.
Testez les différentes recettes à base de lapin, porc, chèvre en ragout.
Enfin, sur l’île, les bananes, papayes poussent un peu partout, on peut aussi acheter de délicieuses petites figues sèches qui viennent de La Gomera.
Bien qu’il y ait débat sur le sujet, l’eau est potable sur l’île.
Je vous conseille de privilégier les restaurants un peu en retrait, en dehors des zones touristiques ou fréquentés pas les locaux.

Nous n’aurons eu le temps de visiter qu’une partie de l’île mais c’était volontaire.
Un excellent séjour d’autant plus qu’on a eu la chance d’avoir une vague de chaleur pour cette époque (entre 22 et 30°C). Content d’avoir pu passer du temps avec les canariens qui nous ont réservé un accueil chaleureux. Il va falloir revenir !!

N’hésitez pas à me contacter pour toute question concernant cette région, je m’efforcerai d’y répondre.


Vous trouverez ici une carte détaillée de l’île. Certaines compagnies dont Cicar vous offrent une grande carte (demander : un mapa – en espagnol). Le séjour a été préparé en partie grâce au guide Petit Futé Canaries, disponible dans votre librairie de quartier, magasins, sur internet ou Petit Futé Canaries

 

Programme des cours de yoga 2018-2019

J’aurai le plaisir de faire votre connaissance ou de vous retrouver à partir du 4 septembre pour les cours particuliers à domicile, collectifs en salle et les cours en entreprise.

Voici le programme des cours  :

Lundi 12h30 – 13h30 : cours en entreprise

Mardi 10h30-11h30 : cours particulier
           18h15-19h15 : cours en entreprise

Mercredi 12h30-13h30 : cours particulier

Jeudi 9h-10h : cours particulier
         12h30-13h30 – Lille (59) Cours collectif – Yoga Equilibre. YogaLite
Plus d’infos

Vendredi 10h-11h – Mons en Baroeul (59) Cours collectif. Association YOTA. Pas de cours pendant les vacances scolaires.
                12h30-13h30 : cours en entreprise

Contactez-moi pour toute question ou inscription sur ces cours ou sur les cours particuliers à domicile ou collectifs en entreprise.

De nouveaux cours sont susceptibles de voir le jour courant septembre.

A bientôt !

Guillaume

4 particularités de la pratique du Viniyoga

viniyoga2

Ce post est la traduction d’un article paru sur le site américain Seattle Yoga News.
J’ai pris la liberté d’en modifier le titre qui se traduisait par « 4 raisons de préférer une pratique de Viniyoga », dans le sens où, d’après moi, il n y’a pas un style de yoga mieux qu’un autre. Trouvez le vôtre !!
J’ai apprécié cet article car il fait ressortir, mieux que je n’aurais su le faire, quatre particularités du Viniyoga. Je précise que dans cet article les spécificités mises en avant le sont surtout autour de la pratique des asanas (postures) et de la respiration (pranayama). En tant que yoga classique et traditionnel, les principes sont bien sur applicables aux 8 membres du yoga.

Lien entre respiration et mouvement 
Chaque mouvement est calé sur la respiration, ce qui peut rendre chaque mouvement plus « puissant », plus conscient que dans des pratiques non orientées autour de la respiration. Certaines postures sont prises sur l’inspir, d’autres sur l’expir. La respiration peut aussi être utilisée pour faire de tous petits mouvement lorsque la position est gardée en statique.

Le mouvement puis le statique dans la posture
Les pratiquants de Viniyoga prennent la posture en dynamique avant de tenir la pose en statique. Les mouvements préparent systématiquement le corps à tenir une pose en statique en échauffant les muscles, mais aussi aident à « reprogrammer » les gestes habituels, de sorte que les élèves pratiquent de façon plus fonctionnelle, même dans les gestes du quotidien.

Adaptation
Le Viniyoga adapte la posture et la séance à l’élève, plutôt que de partir du postulat qu’il y’a une « bonne façon » de faire une posture. L’objectif est de bénéficier de la fonction de la posture choisie, plutôt que la forme. Cela signifie que deux élèves peuvent faire la même posture alors que le résultat visuel sera différent. Cela n’empêche qu’ils pourront éventuellement ressentir les mêmes effets.

Séquencement
Les enseignants de Viniyoga proposent des séances dans lesquelles chaque posture prépare la posture suivante et/ou efface les effets de la posture précédente.
Ce séquencement rend à la fois la pratique plus sûre et permet au pratiquant de rentrer plus facilement dans la posture.

viniyoga

La beauté de cette méthode tient dans le fait qu’elle s’adapte à des élèves de tout niveau – des patients allongés sur leur lit d’hôpital, aux gymnastes olympiques, en passant par les athlètes du quotidien ! Le Viniyoga peut être aussi tranquille ou intensif que tout autre style de yoga. Il prend chaque pratiquant précisément là où il est, s’adapte à son besoin précis et à ces objectifs particuliers.
Pas de pratique unique. Pas de style unique. Tout ce qui est proposé est « customisé » pour la personne en face de nous.

Article original de Tracy Weber de l’American Viniyoga Institute : 4 reasons to choose Viniyoga as your yoga practice
Merci à Lynn Crimando pour avoir posté l’article

>> Cet article vous a plus ? découvre d’autre lectures et articles par ici

Crédits photo :
www.viniyoga.com
www.tripadvisor.com

Le yoga au bout des doigts : un bon livre pour découvrir les mudras

J’ai eu l’occasion de découvrir les mudras lors de mes formations de yoga, au travers de grands ‘mudras’ du corps (tadaka, viparita karani, mâha mudra), un peu moins via la position des doigts, ce que j’ai eu le temps d’approfondir récemment.

Claude Maréchal définit le mudra de la façon suivante : « Dans le langage technique du yoga, le terme mudrâ est utilisé à chaque fois qu’il est question de saisir, d’orienter puis de sceller l’énergie, c’est à dire l’enfermer à l’intérieur du corps, tout en lui permettant de circuler librement, et enfin de la concentrer »(1).
Cela désigne aussi « des attitudes corporelles, des gestes parfois particuliers où très souvent certaines parties du corps sont mises en contact entre elles. Touts ces manoeuvres ont pour but de prolonger le travail de concentration de l’énergie (prânâ) vers l’intérieur ».

Je m’intéresserai dans cet article aux mudras des doigts. Ayant eu la chance de me faire offrir 2 ouvrages sur le sujet.

mudras

Le premier est Les mudras, Le Yoga au bout des doigts de Gertuid Hirsch
En vente un peu partout dans votre librairie de quartier, sur Cultura ou encore ici : LES MUDRAS. Le yoga au bout des doigts
(lien affilié).
J’aime beaucoup ce livre car l’auteur le présente d’entrée comme un outil pratique pour soi et ses proches. Gertruide Hirsch aborde le sujet avec beaucoup de simplicité, d’humour et de positif, parfois une pointe d’ésotérisme, mais prenez ce qui vous convient.

Les 65 premières pages sont une introduction sur ce que sont les mudras, comment et à quel moment les pratiquer, avec quelle respiration.

L’auteur précise que même si les mudras peuvent être pratiqués partout, il est important, pour en sentir les effets, d’être dans certaines dispositions de ‘calme intérieur’. Je cite « ainsi pouvons-nous, dans un embouteillage, une queue ou un train, d’abord installer le calme en nous, avant de pratiquer les mudras proprement dits »

Un petit test à faire avant d’aller plus loin, en page 24, convaincra les plus septiques.

IMG_8691 Focus sur les pages 48 à 55 qui expliquent la correspondance des doigts dans différents système de médecine comme l’ayurveda, les chakras, l’acupressure, les zones réflexes et les méridiens chinois.

 

 

 

Les pages 65 à 185 détaillent 52 mudras, avec pour chacun d’eux une définition, la prise de posture précise, des indications thérapeutiques, des conseils et parfois une phrase positive ou un texte en accompagnement du geste.

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L’ouvrage propose aussi plusieurs asanas et vinyasas inspirés du Hatha Yoga
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Enfin il se termine de manière aussi positive et ouverte car l’auteur incite à créer et expérimenter vos propres mudras et pose aussi la question « quand un mudra est sans effet ».

En complément de ce livre j’ai aussi reçu un jeu de cartes des Mudras.


Ce jeu est très sympa, les cartes sont cartonnées, colorées, et accompagnées d’un mini guide. A emporter dans les cours de yoga !
Le format plait visiblement aux enfants, en effet j’ai surpris ma nièce de 9 ans mimer les positions des mains les une après les autres.
En vente un peu partout et ici (environ 25€) : Les cartes des Mudras
(lien affilié)

En conclusion
2 supports intéressants (vous en trouverez plein d’autres sur internet ou en librairie) pour expérimenter une nouvelle forme de yoga, que vous pouvez pratiquer n’importe où, que vous soyez dans votre voiture ou encore alité(e). C’est ce que j’apprécie le plus dans les mudras, ils ne demande pas de place, de tenue particulière, de capacités physiques spéciales, ils sont abordables à tous, comme le yoga tel que je l’envisage.

Si vous connaissez ou découvrez les mudras, votre retour d’expérience m’intéresse !

Bon amusement

Guillaume

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Sources :
(1) Asana, mudrâ, bandha – formation ETY Viniyoga
Crédits photo :
Guillaume Ducrot Yoga ©
Amazon

Quels sports pour les Vata ?

Vous pratiquez une activité physique, un sport et vous sentez par moment que celui-ci vous épuise, vous empêche de dormir, ou simplement n’est pas celui qui vous convient le mieux ?
L’ayurveda peut vous aider dans ce sens. Selon votre constitution ayurvedique (faire un test ou se procurer un bon livre d’ayurveda), certaines activités physiques auront tendance à équilibrer, atténuer ou exacerber vos doshas dominants.

Cet article est le début d’une série et je me focaliserai aujourd’hui sur les sports et activités physiques conseillés aux VATA.

L’ayurveda appréhende le sport et l’activité physique comme des moyens de se maintenir en forme, renforcer les muscles, la densité osseuse, améliorer le sommeil, la digestion, réduire le stress. A l’issue d’une séance de sport, vous devez vous sentir alerte, plein(e) d’énergie et en forme, et non épuisé(e), sans énergie. C’est encore plus valable pour les vatas que pour les autres doshas.

« A l’issue d’une séance de sport, vous devez vous sentir alerte, plein(e) d’énergie et en forme »

Je ne suis pas spécialiste en ayurveda, je vous proposerai ici quelques pistes d’expérimentations, informations reçues pendant mes formations de Yoga, lectures et expériences personnelles. Si vous souhaitez compléter vos recherches, allez puiser dans les ressources mentionnées en bas de page.

Sport pour les vata

De corpulence fine, peu musclée, un vata est généralement frileux, sensible au froid et au vent. Il/elle est attiré(e) par la dimension artistique dans le sport mais aussi le contact avec la nature.
Souvent sujet aux fluctuations du mental, sensible aux émotions, l’activité physique bien choisie lui permet de re passer par le corps ce qui a tendance à l’apaiser.
Les vata ont une grande curiosité, un apprentissage rapide et une grand capacité d’adaptation aussi ils sont capables de pratiquer quasi tous les sports.
Cette grande curiosité les amène souvent à vouloir s’éparpiller dans leurs choix, à vouloir faire plein de choses en même temps, et à trop en faire, ce qui conduit souvent au surmenage et à l’épuisement. Ils sont naturellement attirés par des activités qui ne vont pas forcément calmer leur dosha dominant.

1. Quel(s) sports / activité(s) physiques ?
Toutes les activités qui favorisent des mouvement réguliers, calmes, fluides et qui amènent de l’ancrage à savoir :

La marche, natation à allure tranquille ***
Les Balades à vélo **
Le Yoga « doux »***, Pilates**, Taî-chi, Qi cong
L’aviron ou le canoé **
La danse
L’escalade
Le golf
Le Jardinage **
Le renforcement musculaire **

nota : moi-même vata, j’ai mis de une à trois étoiles à côté des activités que j’ai testées et pour lesquelles j’ai observé une atténuation de vata.

2. Dans quelles conditions ? A quel moment ?

barefootEn mode ‘paisible’, sans esprit de compétition. Les vata ont besoin de cadre et de régularité aussi il est conseillé de pratiquer à la même heure.
Idéalement le matin entre 6 et 10 h (c’est à ce moment là que les vata ont le plus d’énergie) Rien n’empêche de tester d’autres créneaux.
Pratiquer en pleine nature est un plus, s’il fait assez chaud c’est encore mieux, dans ce cas là profitez en pour évoluer pieds nus (humm le sable chaud).
En cas de temps froid, sec, venteux, privilégier les activités à l’intérieur sinon couvrez-vous bien.

 

 

3. Quelle durée de pratique ?

Le Vata s’ennuie et s’épuise vite, pour avoir testé plusieurs durées, je conseillerais plus ou moins 30 min.

4. A éviter

rpmToutes les activités qui vont amplifier les fluctuations déjà présentes du corps et de l’esprit ,  que ce soit au travers d’un effort trop prolongé et trop intensif, de la compétition, du bruit, du froid, du vent.

Après le sport, REPOSEZ-VOUS  et prenez soin de vous.
Micro sieste, massage à l’huile tiède, hammam et boissons chaudes sont pour vous.

Enfin, gardez en tête que ce ne sont là que des conseils ou pistes d’expérience, chaque personne est unique et à vous d’expérimenter ce qui vous convient le mieux !

Vous êtes à dominante Vata ? Quels sports pratiquez-vous ? Qu’est-ce qui vous réussit le mieux ? Votre avis m’intéresse

Au plaisir de vous lire

Guillaume

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Sources :
La santé par l’Ayurveda de Dr Frawley
ayurveda-foryou.com
www.projetenvie.com
www.chopra.com
www.mangersantebio.org

Crédits photo :
www.scgov.net
quotesgram.com

Yoga et dépression : un exemple de séance

Yoga_depression

On peut se poser la question : est-il conseillé de faire du yoga quand on souffre de dépression?

La réponse est OUI ! Plus que jamais !

La dépression est une maladie qui nous atteint à plusieurs niveaux de notre être.
Le moral, les pensées, le comportement, la santé vont être impactés.
Ces changements vont modifier le fonctionnement de notre système nerveux autonome, cela va se faire ressentir au niveau digestif, respiratoire, cardiaque, hormonal.

Gary Kraftsow nous explique que « La dépression crée un dérèglement du système sympathique/parasympathique, qui influe la manière dont nous nous sentons, sur ce que nous pensons, et comment nous nous comportons« .

Je connais Gary au travers de ses livres, articles, conférences. Formé au Viniyoga c’est un des pontes du yoga thérapeutique aux USA. J’ai eu la chance de discuter avec certains de ses élèves et enseignants lors d’un voyage à New-York.

Gary propose ici un exemple de pratique de yoga (Les indications sont en anglais, sorry)

Tout comme l’auteur, je conseille de mettre en place une petite routine quotidienne de quelques minutes. Plus que jamais il faut faire SIMPLE mais être REGULIER.

Gardez en tête qu’en yoga il n’existe pas de solution-toute-faite-qui-marche-pour-tout-le monde.
La séance évoquée ici est un exemple de pratique, vous ne risquez pas grand chose mais il se peut que cela ne vous convienne pas, rien ne remplace les conseils d’un professeurs formé.
Je conseillerai toujours de vous mettre au yoga en prenant des cours pendant un certain temps avant de pratiquer de manière autonome. Si, en raison de la dépression, vous ne vous sentez pas le courage d’affronter un cours collectif en salle, privilégiez alors des cours particuliers.

Enfin je terminerai sur une note positive, pour avoir accompagné récemment plusieurs personnes en dépression ou en situation de burn-out, après coup c’est une expérience merveilleuse, et parfois le passage obligé pour un avenir plus en phase avec soi-même.

Bonne pratique et à votre disposition pour tout échange !

Guillaume

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Crédit photo : Yoga international
Sources :
Yogainternational.com

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Le sol est votre ami !

shavasana
Je parle souvent dans mes cours de yoga de l’intérêt d’utiliser régulièrement le sol pour s’asseoir ou s’allonger et je suis récemment tombé sur cet excellent article : Why the ground is your friend (en anglais).
Comme l’auteur de l’article je vois plusieurs avantages à utiliser le sol au quotidien, en voici quelques uns :

1° Prise de conscience du corps
Lorsque vous vous allongez sur le sol, vous ressentez les tensions, les asymétries, l’effet miroir de cette surface plane et dure donne des informations sur ce qui fonctionne ou ne va pas dans le corps. Cet « échange » entre le corps et le sol provoque une prise de conscience qui vide la tête et amène du lâcher prise.

2° Amélioration de votre posture (et donc de votre respiration et votre digestion)
japan
photo : littlejoanie.com

Une bonne position – assise au sol par exemple – réduit les tensions et les blessures, elle assure aussi au corps un métabolisme et un fonctionnement optimaux. Vous observerez avec un peu d’habitude qu’on respire mieux bien assis au sol, le dos bien droit.
Autre avantage, redressé et conscient de sa posture, on est aussi plus conscient de ce qu’on mange et cela aurait un effet sur le sensation de satiété et la digestion. A tester lors de votre prochaine Sushi party !

3° Assouplissement et renforcement du corps
Les positions assises au sol renforcent la région lombaire, évitent les tensions dans le dos, renforcent les muscles profonds, améliorent la souplesse des genoux, chevilles et hanches. Dans ces postures au sol, les hanches s’ouvrent, les muscles fessiers retrouvent leur fonction.
Cela gomme en partie les effets néfastes de la positions assise sur une chaise ou en voiture.
Pas évident au début mais avec un peu de pratique régulière, les résultats sont frappants.

4° Eviter les chutes (en vieillissant)
chineseLes civilisations qui ont gardé l’habitude de vivre au sol sont beaucoup moins sujettes aux chutes, qui ont des conséquences désastreuses avec l’âge.
Essayez de vous réhabituer à vous accroupir ou vous asseoir au sol, puis vous relever, vous gagnerez en assurance et diminuerez les craintes de perdre l’équilibre.

 

 

 

 

 


5° Allonge votre espérance de vie
🙂
Une étude récente avance l’hypothèse que les personnes capables de passer de la position assise en tailleur (padmasana) à la position debout sans aide extérieure ont une espérance de vie plus longue. Faites (prudemment) le test !

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Sources :
www.huffingtonpost.com
www.centurycitypt.com
www.marksdailyapple.com/
www.mnn.com/health/
www.curejoy.com
www.thealternativedaily.com
European Journal of Preventive Cardiology

Crédit photo : Yoga Studio

Viniyoga : le yoga qui s’adapte à la personne

L’édition française de juillet/aout de Yoga Journal propose un article plutôt bien fait et clair sur le Viniyoga. L’article est complété d’une interview de Claude Maréchal, un des principaux pionniers de la pédagogie Viniyoga en Europe.
J’ai eu la chance de faire ma formation initiale ainsi que ma post-formation avec Claude.

Claude Maréchal, un pionnier du Viniyoga

Bon j’avoue à la base je ne suis vraiment pas fan de Yoga Journal, en tout cas de l’édition américaine, qui pour moi reprend les clichés du yoga tape à l’oeil, fait l’apanage des jeunes yoginis contorsionistes et des yoga stars.
J’ai découvert la version française avec ce n°3 qui m’a été prêtée par une amie (merci Coralie).

J’ai apprécié cet article dans la mesure où il reprend de façon limpide et synthétique l’esprit de la pédagogie Viniyoga en 6 points à savoir :

Personnalisation de la pratique
«C’est le yoga qui doit s’adapter à la personne, et non la personne qui doit s’adapter au yoga ».
Fort de cet adage, l’enseignant prendra en compte les attentes de l’élève, son mode de vie, ses capacités, ses limitations, son énergie du jour, le moment de la journée.
Le pratiquant apprend progressivement à adapter sa pratique (mode de vie, postures, respiration, etc…) à chaque instant et développe une certaine autonomie.
On comprendra dès lors que l’approche viniyoga était initialement conçue pour des cours particuliers et une relation « maître » à « élève ».
Les principes d’adaptation selon ses possibilités et souhaits sont bien sûr applicables dans le cadre des cours collectifs, auxquels nous sommes plus habitués en occident.

Bhavana
C’est un mot que vous entendrez souvent dans les cours de viniyoga. On l’utilise pour décrire l’intention ou le support d’attention utilisé pendant un cours de yoga.
Exemple : aujourd’hui j’ai du mal à me concentrer et à me poser => 2 exemples de bhavanas possibles : dans ma séance je vais me focaliser sur la respiration (me concentrer) et sur l’ancrage de mes pieds sur le sol dans chaque position (me poser).

Progression et équilibre
La progression s’entend dans une même posture ou un enchaînement, dans la séance, dans le temps. Cela est valable dans les autres dimensions du yoga (discipline personnelle et collective, respiration, méditation, etc).
Dans une séance d’asanas, la posture se pratique généralement en dynamique, puis en statique. Le nombre de répétitions augmente suivant la progression du pratiquant d’une séance à l’autre.
Le postures sont entrecoupées de temps d’observation ou de contre postures. Une même séance est répétée plusieurs fois.
Tout comme la progression, l’équilibre est recherché dans les séances. On pourra à la demande « déséquilibrer » intentionnellement une pratique à des fins correctives ou expérimentales.

Respiration rythmée et consciente
Les mouvements sont calés sur la respiration, et la prise de conscience des 2 apporte cet « effet yoga » et amène à des états supérieurs tels que la concentration ou la méditation.
Plus simplement, le mental se calme, la tête se vide, le corps se relâche.
De nombreuses techniques sur le souffle (pranayama) sont proposées où le pratiquant va moduler le rythme respiratoire, jouer sur l’inspir ou l’expir, compter ses respirations, boucher une ou des narines selon l’effet escompté.

Stabilité et bien-être
« Sthira sukham asanam » = La posture est ferme et aisée. C’est une de mes définitions préférée car elle tombe le mythe du yogi qui doit être souple (voir mon article ici) ou de la posture douloureuse ou forcée que j’ai observée dans certains cours.
Gerard Blitz définit la posture comme : « être fermement établi dans un espace heureux. » Joli non ?
Ce principe de stabilité et d’aisance est applicable dans tous les domaines de la vie;-).

La pratique intense et le détachement
J’aurais tendance à remplacer « Intense » (qui pourrait être mal interprété) par « persévérante » ou « régulière ».
Le yoga, si vous voulez que cela marche, c’est un tout petit peu de théorie et beaucoup de pratique régulière, en confiance, sur une certaine durée, pour en percevoir les effets.

J’ajouterai pour conclure que le Viniyoga est une approche traditionnelle du yoga (elle reprend les 8 membres du yoga) et que c’est un yoga accessible à tous. 

J’espère que ces quelques lignes vous auront aidé à mieux comprendre l’esprit viniyoga.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les faire parvenir, je me ferai un plaisir d’y répondre, dans la limite de mes connaissances.

Vous pouvez retrouver cet article en commandant le magazine auprès de votre buraliste habituel ou sur www.boutiqueyogi.com.

Pour aller plus loin dans la découverte du viniyoga, l’article conseille plusieurs livres, je recommande ci-dessous ceux que j’ai déjà lu.
En voici une sélection (liens affiliés) :

Yoga-Sutra de Patanjali – Miroir de soi – Bernard Bouanchaud

Le yoga : Un Eveil spirituel