L’Université de Pennsylvanie a demandé à un groupe de personne atteintes d’anxiété sévère de noter pendant 10 jours leurs préoccupations et inquiétudes, puis d’observer leur réalisation pendant 30 jours.

Ils ont ensuite évalué combien de ces inquiétudes se sont réalisées

91% des choses qui les inquiétaient .. ne se sont pas réalisées 

30,1 % de leurs inquiétudes ont eu une issue meilleure que prévue.

8,6% de leur préoccupations ont effectivement eu lieu, telles qu’anticipées. 

Certes les groupes testés souffrent de GAD (trouble d’anxiété généralisé), mais nous reconnaissons tous ce type de fonctionnement plus ou moins fortement. Pas vous ?

Les techniques de Préparation Mentale permettent dans un premier temps de prendre conscience de ce phénomène. Reconnaître et accepter que le cerveau fonctionne parfois ainsi est souvent un premier pas dans la résolution du problème.

Les entretiens personnalisés permettent de distinguer le stress de l’anxiété. 
Des tests* permettent de mesurer si l’anxiété est présente constamment (anxiété trait) ou dans certains contextes (anxiété état).

L’échelle d’anxiété état-trait a été développée par Charles D. Spielberger et ses collègues dans les années 1960. L’objectif initial était de créer un instrument permettant de distinguer l’anxiété état, qui est une réponse émotionnelle transitoire à une situation particulière, de l’anxiété trait, qui est une disposition stable et durable à ressentir de l’anxiété. 

Si l’anxiété occasionne une souffrance et a des origines plus profondes, on passe la main à un(e) psychologue (les disciplines sont complémentaires mais distinctes).

Sources : University of Pennsylvania (2019)
National Library of medicine
Behaviorial Therapy
Voir l’étude entière ici (GB)