Petit déj ou pas petit déj ?

L’idée de cet article m’est venue suite à un récent concours de circonstances.

Alors que je discutais avec une élève avant un cours collectif le midi, celle ci m’a récemment fait la remarque suivante, qui rejoint celles maintes fois entendues :
« les jours où je suis en retard le matin, je file conduire les enfants à l’école sans prendre le temps de déjeuner, je tiens jusqu’à midi . Les jours où je prends un petit déjeuner, j’ai systématiquement un coup de barre en fin de matinée, et il est difficile d’attendre le déjeuner ».

A la recherche de nouvelles idées recettes pour le matin, la lecture d’un article sur le Mythe du petit déjeuner a fini de me décider de lancer le sujet.

Ça c’était avant !

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Crédit : www.photos-gratuites.org/

J’ai connu ce phénomène pendant des années, porté par l’adage qui prétend qu’il faut faire un petit déjeuner de roi, et qu’il s’agit du repas le plus important de la journée.

Je chargeais le premier repas de la journée pour tenir toute la matinée (vraiment indispensable pour une matinée de bureau ? J’en doute), pour me retrouver avec une fringale quasi systématique une heure après, me rabattre sur des barres chocolatées du distributeur, puis me jeter sur le déjeuner, etc ..

Pendant longtemps mon petit-déjeuner ressemblait à cela :
Jus de fruit en bouteille : des vitamines mais une bombe à retardement pour la glycémie.
Je conseille plutôt de manger un fruit, vous aurez les fibres en plus, et un pic de glycémie moins important.
Lait de vache ou un yaourt industriel : j’ai depuis lu des dizaines de livres et d’articles sur le lait de vache. Je suis désormais convaincu qu’ils fait pire que mieux pour la santé de l’adulte, pour l’apport en calcium, et des articles récents commencent à prouver son effet contraire sur l’ostéoporose*.
Si vous conservez le lait de vache, préférez le bio (lire le comparatif Consoglobe) , et sachez que le lait de vache, à la différence du lait maternel, sert à faire de l’os, du gras et de la peau pour les veaux. « Un veau double son poids de naissance en 2 mois alors qu’un jeune enfant le double entre 5 et 6 mois. Le veau a donc besoin de 3 fois plus d’éléments plastiques, protides et sels minéraux que l’enfant; mais le cerveau de l’enfant croît 2 fois plus vite par rapport à son poids que le cerveau du veau, imposant un apport de certaines substances, galactose et acides gras d’un type particulier, 2 fois plus important chez l’enfant. On constate que les deux laits sont exactement adaptés, dans chaque espèce, à la croissance du bébé ou du veau« .H Lestradet – pédiatre.

Pour l’anecdote, la réponse d’un ami homéopathe, fils d’agriculteur, concernant sa consommation de laitage : un yaourt de temps en temps, quand je suis en forme.

Pain blanc, de la confiture : Le pire des pains, à base de la variété de blé la plus transformée.
Heureusement la confiture est faite par ma maman, fruits bios du fond du jardin et légère en sucre:-)
Café sucré : la première de 6 à 7 tasses par jour !

Un breakfast comme Laird Hamilton !
Récemment diagnostiqué intolérant au gluten et porteur d’une pathologie qui m’interdit le lait de vache et le sucre (sic) pour un moment, il m’a fallu creuser pour trouver ce que j’allais bien pouvoir manger au petit-déjeuner.

A ce jour j’ai trouvé mon bonheur dans une alimentation qui ressemble à ce qui est à la mode d’appeler le Paléo.

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Crédit : www.parentspaleo.com/

Qu’est ce que le paléo ? Un mode de vie et de nutrition qui part du principe que notre alimentation, à l’échelle de l’humanité, a complètement changé en l’espace d’un siècle, et qui conseille de revenir à un mode de vie et à une alimentation de « chasseur cueilleur ».
Concrètement cela signifie tout d’abord manger naturel et inverser la pyramide alimentaire qui nous a été imposée par les industries à la suite de la seconde guerre mondiale (genre « mangez du pain, et 3 laitages par jour »).
Le Paléo invite à privilégier l’apport protéiné et les légumes, puis les fruits et les baies, et enfin les graines et céréales en toute petite quantité.
Cela implique aussi de se (re)mettre à cuisiner systématiquement ce qu’on mange.

Mon nouveau petit-déjeuner ressemble désormais parfois à ça :

– 2 œufs bio sur le plat
– galettes de riz bio tartinée de fromage de chèvre ou brebis et amandes
– ½ avocat ou des lentilles bio
– 1 tasse de thé vert ou infusion maison

J’ai aussi en parallèle de ce changement fait de nombreux tests et notamment introduit le jeûne intermittent*, de la manière la plus simple :
– une matinée par semaine sans petit déjeuner du tout (16 à 18h sans apport). Souvent le lundi
– pas de petit-déjeuner si je n’ai pas faim, ou si j’ai fait un excès la veille

Ce qui a changé ?
– Disparition des baisses de régime en milieu de matinée
– La pêche jusqu’au repas du midi
– Moins de fluctuations du moral et de la concentration
– Une perte de gras superflu
– Meilleur digestion, transit, assimilation
– Disparition de l’endormissement si assis après le repas
– Surprenant, une meilleure lucidité le matin de la diète.

Remarque : il y a de fortes chances que l’arrêt du gluten ne soit pas étranger à ces nettes améliorations.

Je tiens à préciser que ce type de changement d’alimentation ne convient pas à tout le monde, faites vous conseiller.

Et vous, à quoi ressemble votre petit-déjeuner ?
Votre avis m’intéresse !!

Sources et bibliographie
Le modèle Paléo Le modèle paléo(lien affilié)
L’art d’allaiter Docteur Michel Massol
Lait, mensonges et propagande. Thierry Souccar
Laird Hamilton Force of Nature Force of Nature: Mind, Body, Soul and, of Course, Surfing
(lien affilié)
www.leangains.com
www.formeattitude.fr
www.mindbodygreen.com

1 réflexion sur « Petit déj ou pas petit déj ? »

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